Prendre une décision; un processus mental et neuronal en action!

Comment réagissez-vous face à des décisions à prendre ou des choix à faire?

À tout moment dans notre vie, nous avons des décisions plus ou moins importantes à prendre ou nous sommes face à des choix à faire.

Comment notre cerveau fonctionne-t-il face ces situations?

Notre cerveau est un processeur.  Comprendre comment il fonctionne peut assurément nous aider à mieux l’utiliser, prendre de meilleures décisions et faire des choix avec plus d’aisance..

La première étape consiste à bien se connaître!

Développer une meilleure conscience et gestion de soi favorisera un processus décisionnel plus optimal.

Selon la théorie de l’Énnéagramme, chaque personne à un centre décisionnel préféré (dominant), d’où l’importance de bien se connaître afin de développer des stratégies optimales lors de prise de décision et éviter la sur utilisation de ce centre dominant au détriment des autres…

Pour en savoir plus sur l’Énnéagramme

Lorsqu’on est face à une décision ou un choix à prendre, notre cerveau émotionnel se met en action. Il évalue les risques et les opportunités: les risques de  souffrance (punition) versus les risques d’opportunités (plaisir/récompenses) et ce, en se basant sur nos expériences passées qui sont (neuro)associées à cette situation.

Les zones du cerveau reliées à l’anticipation d’une récompense par une action ou un choix à venir s’active.  Le  cerveau évalue et intègre le rapport de la récompense anticipé par une action X versus les efforts et les coûts associés à cette action.  De cette évaluation (cheminement neuronal), ressortira la décision finale!

Notre tendance naturelle nous incite à décider plus facilement lorsqu’il y a un plaisir immédiat plutôt qu’une récompense lointaine qui demande un effort soutenu associé à la décision ou à l’action.

Les études ont démontré que nos chances d’une vie heureuse et remplie de succès sont grandement liées à notre capacité à résister à la tentation d’une récompense immédiate pour une récompense plus grande et plus importante, mais plus tard.

La gratification différée est directement reliée à notre capacité à retarder le plaisir.  Connaissez-vous le fameux test de la guimauve?  En gros, la gratification différée est cette aptitude (capacité)  à nous projeter avec enthousiasme dans le futur dans l’atteinte d’un objectif, en activant le maximum de nos sens.

Tout un défi pour plusieurs d’entre nous!

Comment développer cette capacité? Par différents approches et moyens dont;  le développement de notre  intelligence émotionnelle ,  et de notre estime de soi , par  l’application de stratégies efficaces,  l’entrainement à la gratification différée etc.. Bref, différentes aptitudes attitudes et compétences qui se développent.

Parfois, le plus grand plaisir est dans l’attente! 🙂

Une excellente journée! 🙂

Diane

 

 

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